elle participe à histoire de l'art de ma ville de Marmande

20.mai 2014

Bonjour

voilà c'est fait nous étions au musée cet AM !

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5 mai 2014

 musée : La petite fille au panier

© PHOTO 

SERVICE COMMUNICATION PIERRE LAVERGNE

Musée Albert Marzelles 

15 rue Abel Boyé
47200 Marmande

05 53 64 42 04

musee@mairie-marmande.

 Marmande (Lot-et-Garonne) 

Cette petite fille a l’air bien sage dans sa belle robe bleue à dentelle…

Le tableau d’Abel Boyé se transforme en histoire contée

au musée . 

une de mes poupées va participer à une animation !

c'est une poupée tête et membres en porcelaine ,

corps en papier mâché 

toute articulée 

de 70 cm 

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en savoir un peu plus .......

http://www.sudouest.fr/2011/04/10/decouvrez-la-petite-fille-au-panier-365252-4995.php

"La collection Abel Boyé fait partie du fonds du musée Albert-Marzelles

Abel Boyé, peintre né à Marmande en 1864,

est un digne représentant de cet art classique

caractéristique du Salon des artistes

où il exposa jusqu’à sa mort, en 1933.

« Les Scieurs de long »,

fresque de 4 mètres,

intransportable mais visible dans la salle du Conseil municipal de Marmande,

lui ont valu le second prix de Rome en 1889.

Trois ans après, il peint

« La Petite Fille au panier »,

tableau aux dimensions plus raisonnables (1, 34 m × 78 cm)

et au sujet plus doux.

Dans sa robe bleue à dentelle,

la petite fille présente le caractère de l’innocence

souvent recherchée par les peintres de la fin du XIXe siècle.

Toutefois, en regardant attentivement ce visage rond

sur les côtés duquel tombent quelques anglaises,

le spectateur notera dans le regard timide du modèle

un je-ne-sais-quoi de joueur,

voire taquin.

La précision de la facture du tableau,

en particulier celle de la dentelle blanche

sur la robe bleu clair,

atteste le métier de ce peintre peu connu

qui fit partie de la génération balayée

par le mouvement impressionniste."

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http://www.sudouest.fr/2011/05/26/la-petite-robe-bleue-recreee-point-par-point-409095-3603.php

La petite robe bleue recréée point par point

 PHOTOS MARIE LE GUILLOU

Pour les besoins d'une animation pédagogique,

Annie Gondellon reproduit à l'identique

la robe bleue du tableau d'Abel Boyé

la « Petite Fille au panier »

 la réplique de la petite robe bleue du tableau d'Abel Boyé

fera son entrée au musée. À droite : le tableau.

Des robes de princesse, j'en fais déjà tellement pour les petites filles de mes amies ! » Elle en serait presque à dire « alors une de plus une de moins ! » Mais cette robe-ci est bien spéciale. Comme beaucoup de Marmandais, Annie Gondellon connaît bien ce tableau d'Abel Boyé intitulé la « Petite fille au panier ». « Le musée m'a demandé de faire quelque chose qui y ressemble. Juste comme ça, sans s'embêter. Mais ça, c'est quelque chose que je ne sais pas faire. » Une perfectionniste qui a tant enseigné la rigueur et l'organisation à ses élèves qu'il serait impossible de faire autrement.

De la dentelle aux petits plis du buste, elle a recréé tous les détails de cette robe. En utilisant, comme modèle, non pas le tableau lui-même, mais une minuscule reproduction de celui-ci illustrant un marque-page. « J'ai utilisé du tulle pour l'effet bouffant des manches et de la jupe. Mais le plus compliqué a été de trouver la bonne dentelle. Il fallait que j'en aie assez pour le col, les manches et le bas de la robe. » Annie s'est même appliquée à créer un petit liseré pour l'arrière du col, qu'on ne voit pas sur le tableau.

« De l'or dans les mains »

À 62 ans, Annie passe tous ses après-midi dans son atelier-bureau. « Si je n'y suis pas c'est que je ne vais pas bien, que je déprime. » Situé dans le grenier de sa maison, l'endroit est une mine d'or. Une caverne d'Ali-Baba en version dentelles et chiffons. Des dizaines de boîtes s'empilent, bien rangées dans les placards. Tissus en tous genres, rubans, boutons, fils, outils étranges. Et aussi une collection de dés à coudre qui inspire le respect ! Il y a là une place pour chaque chose. Sur une étagère la photo de sa dernière classe. Enseignante pendant plus de 40 ans, elle garde des souvenirs émus de ses élèves et les photos de toutes leurs créations. « J'ai pris ma retraite parce que je travaillais à Agen. Sinon, j'aurais continué jusqu'à la date butoir. » Pendant des années elle a répété à ses élèves que savoir coudre c'était avoir de l'or dans les mains.

Fille et petite fille de brodeuse elle croit aux travaux manuels. La satisfaction se lit sur son visage lorsqu'elle présente la robe, quasiment finie, de la petite fille au panier. « C'est beau non ? »

Afin que tous les enfants qui seront présents le jour de l'animation au musée (voir notre encadré) puissent porter un élément du tableau, Annie a dû coudre une manche amovible. « J'ai l'habitude de travailler avec de l'adhésif. Mes élèves et moi on travaillait beaucoup pour le théâtre et il faut parfois qu'une robe se déchire… »

« Costumière naturelle »

Elle a toujours une dizaine de projets en cours, pour elle ou pour les autres. Annie Gondellon n'est jamais en panne d'inspiration. Il y a ici des sacs remplis de vêtements à reprendre, de vieux mouchoirs ou de vieux draps à réutiliser… « C'est magique de pouvoir faire de belles robes avec deux bouts de tissu et un peu de fil. Tant qu'on a des idées on peut toujours s'en sortir, il faut être créatif. »

Fière du travail qui l'a passionnée toutes ces années elle n'a pas du tout l'intention de s'arrêter. Après les costumes des 800 ans de Marmande, ou encore ceux de la Confrérie de la pomme d'amour (la tomate), elle crée aujourd'hui avec bonheur et beaucoup d'enthousiasme pour le musée… Annie Gondellon est très connue à Marmande, ce qui a peut-être fait d'elle une sorte de « costumière naturelle » attachée aux événements locaux.

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http://peintures-emois.hautetfort.com/archive/2011/08/24/petite-mais-sympa.html

De nombreuses villes 

cherchent à remettre en valeur leurs artistes

  à  Marmande au musée Marzelles 

c'est Abel Boyé (1864-1933)

Elève à Paris de Benjamin Constant

(après une première formation locale puis à Bordeaux),

il aura une carrière officielle classique : second prix de Rome,

exposant régulier au Salon où il sera médaillé...

 des portraits

(en particulier les représentations de notables),

Mais comme beaucoup de ses contemporains,

c'est dans la représentation de la femme

que Boyé semble s'être fait plaisir,

que ce soit dans des représentations classiques

('Petite fille au panier', 'Marcelle Nadeau')

ou plus... allégorique ('Femme sortant du bain').

 grands formats 

t 'La nymphe de Diane' médaillée au Salon de 1885)

 'Le long des flots' et 'Femme à la biche'

permettent de se faire une idée de cette partie de son art,

qui semble influencée par Gleyre, Henner et les préraphaélites.

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